Insertion sociale et professionnelle

27% des habitants des QPV sont au chômage contre 12.3% au niveau national*.

Dans les quartiers prioritaires, nous rencontrons de nombreuses personnes qui peinent à trouver leur place dans la société. Plus largement, qu’il s’agisse de femmes isolées ne maîtrisant pas les bases du français, de personnes sans activité, de jeunes tombés dans le trafic, de personnes âgées isolées, ils sont nombreux à ne plus croire en un avenir meilleur.

*sig.ville.gouv.fr/territoire/FR 

Notre démarche ?

Nous cherchons à accueillir d’abord, et accompagner chacun individuellement autant que possible.

En les écoutant, en leur redonnant de l’espoir, en les valorisant, en leur montrant des pistes concrètes pour se réorienter avec l’aide d’une association ou des pouvoirs publics si besoin. 

Les activités mises en place

Accueil administratif

Dans chaque antenne, nous accueillons et écoutons

toute personne en difficulté, qu’il s’agisse de démarches administratives, de recherche d’emploi ou d’autres besoins. Les demandes sont multiples, les besoins sont immenses. Pour chacun, nous proposons soit un accompagnement personnalisé, soit une orientation vers des services adaptés.

 

Ateliers de français

La barrière de la langue renforce l'isolement social, compliquant la vie quotidienne et les relations familiales.

Le Rocher propose des cours de français et d’alphabétisation en petits groupes et par niveaux. Au-delà de l’apprentissage linguistique, ces ateliers favorisent le lien social, la confiance en soi et l’autonomie, et ouvrent la possibilité de l’intégration. Au total, ce sont près de 300 personnes qui bénéficient chaque année de cet accompagnement personnalisé.

Tournées de rue nocturnes

Le soir, le Rocher va à la rencontre des jeunes présents dans la rue.

Cette présence paisible et gratuite permet de créer des liens de confiance, au-delà des peurs et des préjugés. Certaines de ces rencontres se poursuivent ensuite dans les activités du Rocher.

 

Cafés philo

Le « Café Philo » est né aux Mureaux dans la foulée d’une année de visites de halls,

riches de rencontre et d’échanges sur le sens de la vie. C’est un espace de conversation libre entre personnes de la cité et des alentours. Devant des sujets tels que « l’art est-il utile » ou « la violence permet-elle de faire changer les choses? », toute personne se retrouve face aux mêmes interrogations, sur un pied d’égalité. 

Accompagnement des grands jeunes

Dans les quartiers où nous sommes présents, les jeunes sont particulièrement exposés

à toutes les menaces du quartier : violence, trafic etc… . Pour cette raison, Le Rocher organise des « séjours de rupture » pour éloigner les jeunes des cités des dangers du quartier. En les emmenant quelques jours dans la nature, ils apprennent à vivre en communauté et bénéficient d’un accompagnement bienveillant pour les aider à se reconstruire et à se projeter dans l’avenir. 

Projet Cap ou pas Cap

Grâce à notre partenariat avec l’association Mission Nerrivik les jeunes que nous accompagnons ont pu expérimenter

plusieurs séjours en mer cette année : en contact avec la beauté de la nature, soutenus par d’autres, ils peuvent à nouveau s’émerveiller, poser des décisions pour leur vie et rêver d’une vie belle et grande. 

personnes suivent les ateliers de français
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personnes accueillies pour une aide administrative
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grands jeunes accompagnés au Rocher
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«Avant je ne pouvais pas me repérer dans les transports. Depuis que je suis les ateliers de français, j’ai retrouvé mon autonomie.»

Aicha, habitante des Mureaux

«A ce moment je n’allais plus ni au Rocher ni à l’école. Ils auraient pu penser que j’étais un flemmard mais ils ont eu confiance en moi. Je n’ai pas voulu les décevoir.»

Soilah, Marseille, aujourd’hui en formation à l’Industreet

«Un jour, des personnes ont discuté avec ma maman et lui ont parlé de formation sur des métiers innovants. Le soir, je les ai appelés, ils m’ont dit que je pouvais voir en grand et on s’est inscrit à une formation de technicien en panneaux photovoltaïques avec mon cousin. Bientôt, nous serons diplômés.»

Souleyman, 23 ans, Roubaix